Julie, marraine-étudiante Polytech : "J'aime ce que je fais et je veux le partager"

Publié le 1er décembre 2016

Julie, marraine-étudiante Polytech : "J'aime ce que je fais et je veux le partager"

Ce mois-ci c'est Julie, marraine-étudiante du Réseau Polytech, qui a accepté de nous parler un peu de son parcours et de répondre à nos questions.

Rencontre avec une étudiante passionnée et engagée pour la promotion des sciences auprès des filles !

Bonjour Julie, tu étudies actuellement à Polytech Annecy-Chambéry. As-tu toujours voulu être ingénieure ?

Au lycée, je savais que je voulais suivre une formation scientifique mais je n'avais pas d'idée précise en tête. Puis j'ai participé à une intervention Elles bougent : la rencontre Emilie du Châtelet, au cours de laquelle est remis le prix Caroline Aigle, un concours auquel j'avais participé en tant que lycéenne.

C'est cet évènement qui m'a permis de découvrir ce que signifie être ingénieur.e. Les intervenantes y parlaient de leur métier avec passion : cela donne de l'ambition, on a envie de faire comme elles.

Et comme je suis très attirée par le domaine de l'aéronautique, dans lequel j'aimerais travailler plus tard, j'ai opté moi aussi pour une formation d'ingénieurs.

Les chemins pour y parvenir sont nombreux, lequel as-tu choisi ?

Après le bac, j'ai passé le concours GEIPI Polytech, fait des demandes pour intégrer des IUT et d'autres pour des classes prépas. Je ne savais pas trop dans quel ordre classer mes choix.

Puis j'ai choisi la classe préparatoire. Ce n'est pas une partie de plaisir mais je pense qu'il faut le tenter. C'est une véritable expérience, notamment en termes de méthodes de travail. Et si cela ne marche pas, il ne faut pas se laisser démonter : il existe d'autres voies pour intégrer une école d'ingénieurs (les prépas intégrées par exemple).

Je suis aujourd'hui en 4ème année à l'école Polytech Annecy-Chambéry, en Mécanique Matériaux (mécatronique).

Qu'est-ce qui te plait dans ta formation?

J'aime beaucoup la mécanique, notamment la conception sur ordinateur (CAO). En plus des matières techniques, nous avons aussi des cours de communication et de management. C'est ça que je préfère dans mon cursus, c'est que l'on nous apprend à être polyvalents et à savoir nous adapter à de nombreux métiers, qu'ils soient techniques ou non.

As-tu une idée précise du métier que tu souhaites exercer plus tard ?

C'est justement la question que je me pose en ce moment ! J'ai un stage à réaliser cette année et j'aimerais le faire en gestion de projet, en tant qu'assistante ingénieure par exemple. Un poste avec de la communication et du management idéalement, pour voir si cela me plait.

Tu es également marraine-étudiante Elles bougent. Pourquoi avoir rejoint l'association ?

Depuis l'évènement auquel j'ai assisté au lycée, j'ai envie de m'investir pour promouvoir les sciences auprès des femmes. Je veux rendre ce qu'on m'a donné. J'aime ce que je fais et je veux le partager avec les lycéennes.

D'ailleurs, tu organises bientôt une action au sein de ton école. Peux-tu nous en dire plus ?

Ce genre d'actions n'existe pas dans mon école. Alors avec une enseignante, nous avons eu l'idée d'organiser un évènement à destination des lycéennes. Nous avons commencé l'année dernière, au cours des journées portes ouvertes de l'école, durant lesquelles plusieurs étudiantes témoignaient et racontaient leur parcours. C'était la première étape pour lancer le projet.

Cette année, nous organisons un colloque intitulé "Ingénieur-e au féminin", abordant les thématiques de l'ingénierie au féminin et de la diversité en entreprise.

La mécanique est un secteur où les femmes sont vraiment très peu nombreuses et à cause des stéréotypes il est difficile d'attirer les filles dans ce domaine. Quand on parle de mécanique, les gens pensent généralement à un garage et à la réparation d'une voiture... Plusieurs intervenantes viendront parler aux lycéennes de leur métier, pour leur montrer qu'il en est tout autrement et que les femmes ont leur place dans ce domaine.

Que conseilles-tu aux filles qui hésitent encore à commencer des études d'ingénierie ?

Je leur dirais qu'il ne faut pas avoir peur d'oser, tout simplement. Si on a envie de faire quelque chose, il faut foncer !


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