Alanis, "Aujourd'hui, je sais que je veux devenir ingénieure dans le Numérique"

Publié le 11 août 2016

Cet été, nous avons eu la chance d'accueillir Alanis, élève ingénieure à l'ESILV, au sein de l'équipe Elles bougent. Venue nous aider quelques jours dans le cadre d'une mission solidaire, elle nous raconte son parcours et ses choix d'orientation...

Alanis, "Aujourd'hui, je sais que je veux devenir ingénieure dans le Numérique"

« Depuis mes 10 ans, je voulais être orthophoniste. En entrant au lycée, j'étais plus douée en maths et physique qu'en français, c'est donc naturellement que je me suis retrouvée en filière scientifique. A partir de là, l'orthophonie n'était plus envisagée mais je n'avais pas d'autres idées de métiers en tête.

En classe de 1ère, j'ai eu la chance de participer à une journée Elles bougent lors de la semaine de l'Industrie. Avec quelques-unes de mes camarades nous avons été accueillies à la maison de la RATP : le matin nous avons visité des sites de maintenance du métro, j'ai trouvé ça très intéressant, et l'après-midi se présentait sous forme de table ronde et de rencontres avec des femmes ingénieures. Elles semblaient toutes plus passionnées les unes que les autres par leurs métiers. Un témoignage m'a marqué ce jour-là, celui d'une ingénieure de terrain qui nous présentait son métier de « garçon ». Elle travaillait sur la maintenance des trains et adorait ça. Son enthousiasme était contagieux.

Après le lycée, j'ai choisi d'entrer dans une école d'ingénieurs avec une prépa intégrée car je ne pensais pas avoir le niveau pour des classes prépa classiques et je ne pensais pas non plus aimer l'ambiance telle qu'on me l'avait décrite. Je viens d'un lycée de la banlieue parisienne et dans ma classe de terminale nous n'étions que 7 ou 8 à partir en école d'ingénieurs, dont 2 filles.

Aujourd'hui, je viens de finir ma première année à l'ESILV et m'apprête à commencer la 2ème. Cette année s'est passée dans une très bonne ambiance, un bon encadrement et des résultats satisfaisants. Ici aussi, il y a une majorité de garçons mais nous étions prévenues et cela a créé un lien entre les filles. Je sais à présent que je veux devenir ingénieure dans le domaine du numérique et j'ai hâte de faire des stages pour bien m'orienter.

Après une dizaine de jours passés au sein de l'équipe Elles Bougent dans le cadre de mes études, j'ai pu apprécier leur enthousiasme et bonne humeur à la préparation de ces nombreux évènements. Je suis maintenant certaine de vouloir m'engager auprès d'Elles Bougent en tant que marraine-étudiante et de continuer tout au long de ma carrière. Je trouve cette mission très intéressante : transmettre sa passion, susciter des vocations... »


Plus de portraits de marraines

» De lycéenne à marraine : Marine Viguier, ingénieure chez Dassault Aviation
» Rencontre avec Agathe Brusset, marraine-étudiante hors-normes lauréate aux Ingénieuses'16
» Fanny, élève ingénieure à l'Esme Sudria : « Les garçons risquent d'être jaloux »

En savoir plus sur le partenaire

ESILV